Dans le Kentucky, Andy Kopp, un employé de Lexmark, a appris par son voisin médecin que l'hôpital ne disposait que de 10 masques de protection pour le personnel de santé et qu'il en attendait d'autres à mesure que le nombre de cas de COVID-19 augmentait. Andy Kopp a immédiatement eu une idée.

« Je savais que notre atelier de maquettage sur le site de Lexmark à Lexington, qui fabrique des prototypes d'imprimantes, pouvait fabriquer à peu près n'importe quoi", a déclaré Andy Kopp, manager architecture d’entreprise et IoT chez Lexmark. "J'étais certain que nous pouvions aider. »

Le lendemain matin - samedi 21 mars - Andy Kopp a envoyé son idée par e-mail à un collègue, qui a lancé le projet. Le dimanche 23 mars, le voisin d’Andy Kopp, le Dr Hollis Hilty du Central Baptist Hospital de Lexington, s’est rendu dans les locaux de Lexmark pour rencontrer Eric Langevin, directeur du Prototype Technology Center de Lexmark. Dr. Hilty a apporté avec lui une protection faciale et ils ont discuté des besoins de l'hôpital. L'après-midi suivant, le Dr. Hilty est retourné chez Lexmark pour récupérer deux prototypes que l'atelier de maquettage avait déjà créés

« Le Dr Hilty était ravi des masques de protection et les a ramenés à l'hôpital pour les tester avec ses collègues », a déclaré M. Langevin. « Le masque a passé leurs tests et ils ont demandé quelques modifications pour améliorer l'ajustement. A partir de là, nous avons rapidement commencé la production ».

Le masque de protection est composé de deux parties (extérieure et intérieure) pour protéger le porteur des particules dans l'air et des liquides qui peuvent contaminer le visage. Le maquettiste utilise sa machine de découpe au laser afin de modeler le polycarbonate pour la partie extérieure. La partie intérieure est faite d'une pellicule plastique pour créer un joint de protection. Une équipe de 14 personnes assemble manuellement les écrans, travaillant en deux équipes de sept personnes pour maintenir la distance sociale.

L'équipe produit entre 100 et 150 masques par jour, soit un total de 955 au 1er avril. L'hôpital les récupère quotidiennement chez Lexmark et prévoit d'utiliser environ 400 masques par semaine.

Après avoir porté l'une des protections de Lexmark pendant une de ses gardes la semaine dernière, Dr. Hilty a envoyé à Langevin le texte suivant : « C'est encore de loin la meilleure chose qui soit. Bien mieux que les masques N95. Les N95 étaient destinés à être portés brièvement et ils sont déformés après quelques heures. Les écrans sont en train d'être testés sur les différentes unités. Je suis très, très reconnaissant de pouvoir utiliser cette ressource que je croyais disparue »

« Ma sœur est infirmière en soins intensifs à San Francisco, je sais ce qu'une pénurie d'équipements de protection peut signifier pour les personnes en première ligne de cette pandémie », a déclaré M. Langevin.

Le directeur de M. Langevin, Kelly Tingle, a pris contact avec plus de 30 entreprises de la région par l'intermédiaire de la Chambre de commerce du Kentucky pour discuter de ce qu'elles peuvent faire pour aider pendant la pandémie. Lexmark possède du matériel pour environ 1 600 masques de protection, et M. Tingle travaille à identifier les sources pouvant fournir davantage de matériel afin de permettre à l'entreprise de continuer à les fabriquer.

Lexmark considère que le travail de l'atelier de maquettage est « essentiel et permet à notre équipe de continuer à travailler sur place et de répondre à ce besoin crucial de la communauté », a déclaré M. Tingle. « Je pense que cela reflète véritablement l’essence de notre entreprise ».

« Dans l'organisation des opérations de développement, qui comprend le centre technologique des prototypes et la responsabilité environnementale de l'entreprise, nous avons depuis de nombreuses années une devise qui dit : "Voir le besoin, relever le défi" », a déclaré Dan Seevers, directeur des opérations de développement chez Lexmark. « Nous pensons que soutenir la communauté est une partie essentielle de notre responsabilité sociale d'entreprise, et il nous vient naturellement à l'esprit de chercher des moyens d'aider en ces temps incertains. Nous avons des outils et des gens intelligents. Les personnes qui aident les autres font partie de notre ADN ».

« Je suis très impressionné par la façon dont le service de maquettes s'est lancé dans cette idée et l'a concrétisée », a déclaré M. Kopp. « Quand nous avons commencé, Dr. Hollis pensait que Lexmark serait capable de fabriquer quelques masques pour l'hôpital, et maintenant, il en a des centaines ; il est tout simplement époustouflé. Je ne pourrais pas être plus fier de Lexmark pour la façon dont nous avons réagi. Je suis convaincu que cela va sauver des vies".

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